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La Nef

Les fresques du choeur

L’Esprit-Saint surplombant l’autel

Elles représentent la Sainte Trinité : sur le mur du chevet, caché par le retable, on aperçoit, en haut, la main droite de Dieu le Père.
La voûte au-dessus du sanctuaire porte l’image de l’Esprit-Saint, une colombe rayonnante sur fond d’étoiles.

La travée centrale

St Jean - St Luc Christ bénissant St Mathieu- St Jean

Ces fresques monumentales figurent le Christ en gloire, entouré des quatre évangélistes qui ont porté son message :

En deux panneaux, chacun des quatre évangélistes est repéré par une banderole qu’il porte sur les genoux, en lettres maladroites mais faciles à deviner : Sainct Marc, Sainct Luc, Sainct Mathi..., Sainct Jeha...

Chaque évangéliste est accompagné de son symbole, annoncé dans une vision de l’Apocalypse (Apoc., 4, 7) : un lion pour Marc, un jeune taureau pour Luc, un ange à face d’homme pour Matthieu, un aigle pour Jean. Le peintre fait porter une écritoire par la figure du symbole (dans la gueule du lion, le bec de l’aigle, etc...) signifiant ainsi l’importance de la mission de l’évangéliste, auteur de l’Ecriture qui portera la Bonne Nouvelle.

La dernière travée

La dernière travée présente une fresque de la Passion du Christ, en deux scènes tirées des Evangiles :

  • au Midi, le jugement et la condamnation de Jésus portée par Caïphe, le grand-prêtre, et confirmée par Pilate, le préfet romain. Il est probable que le juge figuré ici est plutôt Caïphe, sa robe étant la même que celle des Juifs accusateurs. C’est devant Caïphe que Jésus a affirmé être "le Christ, le Fils de Dieu" (Matth., 26, 63), "blasphème qui mérite la mort" (Matth., 26, 66).
Jugement et condamnation de Jésus par Caiphe
Portement de Croix
  • l’autre scène est le portement de croix : Jésus monte au Calvaire, entouré de soldats, aidé par "un certain Simon, de Cyrène, qui revenait de la campagne", que l’on requit "pour porter la croix derrière Jésus" (Luc, 23, 26).

Un panneau, en haut de la voûte entre les deux scènes de la Passion, rappelle par deux citations très condensées et très fortes, le mystère du salut des hommes par le sacrifice volontaire du Christ, annoncé par les prophètes de l’Ancien Testament et proclamé par les premiers apôtres. Le prophète Isaïe - figuré avec un bonnet carré, comme celui de Caïphe - tient une banderole avec les mots "Oblatus est quia ipse voluit et non aperuit os suum" (Il s’est offert parce qu’il l’a voulu et il n’a pas ouvert la bouche - Isaïe, 53, 7). L’apôtre Paul, figuré avec une auréole, porte les mots d’une phrase de son épître aux Philippiens : "Humiliavit semetipsum usque ad mortem, mortem autem crucis" (Il s’est humilié jusqu’à la mort et la mort de la croix - Ph., 2, 8).

Le prophete Isaie - L’apotre Paul
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